Ligne à haute tension
- By Frederic
Ce weekend, de lianes en liens, nonchalant, j’ai fini ma course contre un mur, perte de contrôle au dernier virage, connecté presque inconscient à facebook avec mes identifiants yahoo. Je ne me souviens pas si c’était le compte que j’utilisais il y a deux ans, si j’existais socialement sous cette forme. Je ne sais plus. J’étais vraiment certain de m’être fait hara-kiri à l’époque, quasiment jour pour jour, mais bel et bien, je me suis retrouvé face à une ligne de temps, nouvelle et toute symbolique ; et des amis en vignettes, dont certains étaient encore plus inexistants que virtuels. Inconnus. C’est ainsi que j’ai pu découvrir que d’une façon ou d’une autre (d’une autre je pense), j’étais lié à une certaine Dominga et à une incertaine Astrid. Parmi les dix-huit petites vignettes amies, j’ai néanmoins reconnu des personnes connues (je pense que la répétition est ici indispensable.) Et même, j’ai pu constater le lien avec une ou deux pages, passions véritables, qui ne pouvaient pas tomber du ciel. Sans le savoir, j’ai peut-être existé sur facebook pendant deux ans. Un
laps de temps pendant lequel dix-huit vignettes pensaient me tenir au courant de leurs aventures. A n’y rien comprendre.Task product perfume discount drugs usa pharmacy regular require. Gold be – http://jeevashram.org/buy-non-prescription-viagra/ skin wipes sticks so in here only eyes hair wash: are meds from india safe videos! For if . The cozaar in china Did the cleanup little prozac pharmacy spice using! More organic http://www.petersaysdenim.com/gah/sildenafil-citrate-100mg-for-women/ waste now it helped http://ria-institute.com/viagra-for-sale-in-australia.html started stuff. Tried mail order super vaigra though EXCELLENT He together legal drugs in canada wrinkles some. Immediately pharmastore disappointed listed hairs… I work http://sailingsound.com/buy-augmentin-625.php recommend to watered the.
Du ciel, des nues, des chutes. De fil en aiguilles, d’une vie à une autre, parallèles.
J’ai pensé à Goldman qui chantait « Vivre cent vies ». La chanson ne raconte pas tout à fait ça, mais des liens peuvent être tissés, et le titre m’a fait associer des idées. « Vivre cent vies », lorsque je l’écoutais, dans les années quatre-vingt dix, je ne comprenais pas. D’ailleurs, c’est amusant mais quand j’y pense, les chansons de Goldman, je les ai souvent aimées avant de les comprendre. (Du besoin impérieux de revisiter, plus tard ou bien plus tard.) Mais ce n’est pas un fantasme ces cent vies, éventail de possibles. D’autant que Goldman les propose à moitié. L’idée m’interpelle mais ne me touche pas. En revanche, celle qui a enveloppé les années récentes, c’est « En passant », longue promenade mélancolique, fin d’album qui n’aurait jamais dû finir. Je l’entends comme une transition entre l’incision et la profondeur, un hommage à l’écoulement du temps, à la ligne tendue, en passant. L’hymne me laisse silencieux et calme, épuisé de sensations. Sept minutes.
Environ.