La Caponata, origine Sicile

Pour de mauvaises raisons, nous n’avions jamais parlé cuisine sur l’ancienne version du site. Politique souvent, mais cuisine, jamais. Pourtant l’un ne va de toute évidence pas sans l’autre, et la seconde est plus digeste. La revue prend

le tournant délicat des papilles, nous allons parler de tout. Aujourd’hui de la caponata, spécialité culinaire dont chaque famille sicilienne a sa propre recette. Un peu comme la ratatouille en France. La mienne n’échappe pas à la règle, nous avons notre variante autour d’un socle somme toute bien commun. Vous allez voir, c’est aussi simple que savoureux, et ça vous changera de la ratatouille.

Il vous faut deux ou trois oignons, deux ou trois aubergines, entre deux et trois cents grammes de tomates concassées (ou fraîches). Il vous faut encore deux branches de céleri, un petit bocal d’olives vertes dénoyautées, une poignée de câpres, des pignons de pins, et un verre de vinaigre. Et voilà, c’est parti.

Prenez un fait-tout et faites revenir puis ramollir dans l’huile d’olive les aubergines coupées en dés. Cela devrait prendre un quart d’heure environ. Réservez.Placez dans le fait-tout vos oignons émincées avec les tomates, et là encore, laissez revenir une dizaine de minutes.

Ajoutez les aubergines, les olives, les câpres, le cèleri et laissez cuire ensemble en remuant environ quinze minutes. Ça devrait commencer à sentir rudement bon.

En fin de cuisson, ajouter le verre de vinaigre ainsi que les pignons de pins. (Quelques feuilles de basilic ne font jamais de mal.)

Laissez refroidir puis mettez au réfrigérateur.

L’ensemble se déguste froid, en entrée ou en accompagnement d’un plat.

Si vous n’avez pas massacré la recette, c’est juste divin.