Lost in the trees, Alone in an empty house
Mes derniers mots, de l’année, seront pour les pièces et les couloirs d’une maison vide. Une bâtisse ancienne qu’on imagine perdue dans les arbres, des images derrière d’autres images. Mes dernières phrases, pour cette musique, lente. Des airs qui se visitent au pas, dans la lenteur de centimètres dégustés. Dehors, les étendues aspirent les regards, les portant plus loin, comme dans les films, quand la caméra se joue des mouvements. Et dedans,
le vieux parquet fait grincer une chaise de bois à bascule. Mais aucune envie de s’y reposer, et pas à pas, la visite continue. De part et d’autres des corridors, on trouve des pièces acoustiques, décorées de guitares et de cordes arrangées, violons et violoncelles. Sous une voix claire, à l’abri de mélodies lumineuses. Intercalées, on trouve également quelques pièces symphoniques, pour une parfaite harmonie des couleurs et des matières. Pour varier l’atmosphère, agencer l’air autrement… Au bout des murs, après l’horizon, la seule envie est de revenir, de s’installer, pour partager les impressions d’une promenade, se gorger du même air profondément respirable. Frais mais doux. Le dernier jour de l’année, un peu de chaleur, c’est tentant non ?